Audi A5 cabriolet : lignes élégantes et motorisations du modèle 2024

Un cabriolet à l’ADN affirmé : ce que propose l’Audi A5 version 2024

Avec la nouvelle mouture 2024 de l’Audi A5 cabriolet, la marque aux anneaux réaffirme son engagement envers ceux qui cherchent à allier élégance, performance et conduite à ciel ouvert. Moins tape-à-l’œil que certaines concurrentes, mais redoutablement maîtrisée dans sa conception, l’Audi A5 cabriolet reste un modèle clé pour comprendre ce que l’on peut attendre aujourd’hui d’un cabriolet premium bien pensé.

Mais que vaut vraiment cette nouvelle version ? Est-ce une évolution stylistique ou une vraie montée en gamme mécanique ? C’est ce que nous allons décrypter ensemble. À travers l’analyse du design, des motorisations, de l’équipement et des perspectives de revente, passons au crible ce modèle 2024.

Un design subtilement affûté, sans trahir l’ADN A5

Commençons par ce que l’on voit en premier : les lignes. L’Audi A5 cabriolet 2024 s’inscrit dans la continuité esthétique de ses versions précédentes, mais gomme quelques traits pour aller vers toujours plus de fluidité et de modernité. Le capot nervuré, les optiques affilées et la calandre Singleframe plus large donnent une prestance indéniable à la face avant.

Sans bouder l’élégance, la voiture gagne en agressivité visuelle. Les flancs sont mieux dessinés, avec de subtiles arêtes qui allongent visuellement la silhouette. L’arrière reste sobre, mais les nouveaux feux OLED adaptatifs apportent leur lot de technologie et de contraste.

Le toit en toile, toujours électrique bien entendu, se replie en une quinzaine de secondes, jusqu’à 50 km/h. Audi a conservé l’architecture trois volumes et quatre places – gage de confort et de polyvalence dans cette catégorie. Cependant, il ne faut pas se leurrer : les passagers arrière devront accepter des concessions. Le coffre propose un volume de 380 litres en configuration fermée, rétracté à 320 litres en mode cabriolet, ce qui reste compétitif dans ce segment.

Motorisations 2024 : puissance maîtrisée, hybridation imposée

En 2024, Audi renforce sa stratégie d’électrification sans renoncer aux performances. L’A5 cabriolet est proposée avec deux motorisations principales, toutes accompagnées d’une hybridation légère (mild-hybrid) 12V :

  • 40 TFSI : moteur 4 cylindres 2.0 turbo de 204 chevaux, couplé à une boîte S tronic à 7 rapports. Ce bloc offre une conduite douce et efficace, idéale pour un usage mixte ville/route, tout en maintenant une consommation raisonnable autour de 6,7 L/100 km (en cycle WLTP).
  • 45 TFSI quattro : version plus musclée avec 265 chevaux et transmission intégrale. Elle atteint le 0 à 100 km/h en 6 secondes, tout en restant polyvalente grâce à un système quattro bien calibré pour les routes sinueuses ou humides. Ici aussi, la boîte S tronic fait preuve de réactivité.

Pour ceux qui se poseraient la question : non, aucune version diesel n’est prévue pour la gamme cabriolet en 2024. La tendance est claire : Audi pousse progressivement vers l’électrification, même si cette A5 reste pour l’instant 100 % thermique dans son fonctionnement principal. L’hybridation se limite au soutien au démarrage et à la régénération d’énergie.

Conduite : confort premium et agilité bien dosée

Une fois au volant, la promesse est tenue. Châssis bien équilibré, direction précise et suspension adaptative (en option) offrent un ressenti conforme aux attentes d’un véhicule du segment premium. L’isolation acoustique, toujours un point critique dans les cabriolets, est un des points forts du modèle. À vitesse autoroutière, toit relevé, le silence à bord est franchement impressionnant.

Toit ouvert, on profite d’un pare-vent bien pensé et d’un chauffage de nuque (optionnel) très apprécié en mi-saison. Pour avoir testé le modèle sous un ciel légèrement frais de Belgique, l’expérience s’avère suffisamment confortable que pour prolonger les trajets plaisir.

Un habitacle technologique sans excès

À l’intérieur, sobriété et efficacité restent les maîtres mots. Audi maintient sa philosophie de tableau de bord épuré et axé conducteur. L’écran tactile central de 10,1 pouces, compatible Apple CarPlay et Android Auto, est rapide et intuitif, même si certains regretteront l’absence de commandes physiques pour la climatisation… question d’habitude.

Le virtual cockpit de 12,3 pouces reste un modèle du genre, personnalisable et lisible en toute situation. Les matériaux, comme toujours chez Audi, sont valorisants, avec peu de plastiques durs, surtout dans les finitions S line ou Avus. L’assemblage est irréprochable, fidèle au sens du détail allemand.

Tarifs et finitions : le poste budgétaire à ne pas sous-estimer

Le ticket d’entrée pour l’Audi A5 cabriolet 2024 débute autour de 56.500 € pour la version 40 TFSI. Avec quelques options indispensables – peinture métallisée, sièges chauffants, virtual cockpit, jantes de 18 pouces – on atteint rapidement les 60.000 €.

Les finitions haut de gamme (Avus ou S Line), combinées à la motorisation 45 TFSI quattro, peuvent faire grimper l’addition au-delà des 70.000 €. Un budget conséquent, mais qui reste cohérent comparé aux concurrents directs comme la BMW Série 4 cabriolet ou la Classe C Cabriolet de Mercedes-Benz (en fin de vie).

Et en revente ? Une valeur résiduelle intéressante, surtout à l’export

Côté marché de l’occasion, l’Audi A5 cabriolet conserve une cote appréciable, particulièrement sur les modèles essence avec transmission quattro. À 3 ou 4 ans, ces véhicules intéresseront fortement l’export vers les marchés méditerranéens ou d’Europe de l’Est, où l’attrait pour les cabriolets allemands ne faiblit pas. Les finitions S line et la configuration 45 TFSI sont les plus prisées en termes de revente.

Attention néanmoins à la décote dès les premières années. Comme la plupart des véhicules premium, l’A5 cabriolet peut perdre 30 à 35 % de sa valeur en seulement deux ans, surtout si elle a été configurée avec de nombreuses options qui ne seront pas toujours valorisées sur le marché secondaire.

Faut-il succomber à l’appel du décapotable premium ?

L’Audi A5 cabriolet 2024 coche plusieurs cases : allure, confort, technologie contemporaine, et une certaine rigueur germanique dans la conception. C’est un véhicule qui plaira à ceux qui recherchent une voiture plaisir utilisable au quotidien, sans extravagance mais avec du caractère. Elle demeure aussi un choix astucieux pour un investissement à moyen terme, en raison de sa valeur de revente soutenue et de sa fiabilité reconnue.

Alors, faut-il la choisir ? Si vous êtes hésitant entre une compacte dopée à l’électronique et un SUV lambda, la réponse est probablement oui. Car au-delà de l’agrément de conduite, l’A5 cabriolet réussit le pari d’insuffler un peu d’émotion dans un segment qui en manque souvent.

Et n’oublions pas : rouler cheveux au vent à bord d’un cabriolet Audi, ce n’est pas que du plaisir. C’est aussi faire un choix rationnel qui tient la route – dans tous les sens du terme.